Chili con Charlotte !

En rentrant de ces magnifiques 4 mois, me voilà repartie sur les routes...européennes cette fois! C'est parti pour une année Erasmus à Göteborg en Suède!

Si vous voulez voir à quoi ressemble ma vie là-bas...:

http://hur.m-r.du.over-blog.com/

N'hésitez pas à me laisser des ptits mots!

Une autre nuit de bus (13 heures cette fois) pour rentrer à Santiago...un coup de ménage, réorganisation des sacs et derniers au-revoir avant de partir pour l'aéroport...

Ici, les français du SANFIC (Festival International de Cinéma de Santiago)...

Chili, mon ami, je garderai un magnifique souvenir de tes paysages, de la conscience politique de tes jeunes, de l'optimisme général de tes habitants, de leur humilité, de ta culture ambitieuse, des musiques engagées de Joaquim et ses amis, ou plus douces, ou du commercial reggaeton, de la telenovela "Don Amor", du journal télévisé, des vendeurs ambulants, des marchés aux odeurs et couleurs prenantes, de ta cordillère, ça oui, ton ciel si pur...

Ta poésie, ta fierté et ton complexe d'être isolé du monde, tes habits, tes maisons colorées, tes bijoux si peu chers, tes anecdotes, ta croyance en les extraterrestres et OVNI...

Chili, merci, et...au plaisir!

Oui je sais, j'ai un retard inommable sur ce blog...je suis rentrée le 8 août en France, repartie en vacances 15 jours au Portugal en famille et repartie directement pour Göteborg en Suède pour faire ma 5ème année d'études...

Alors, quand même, un résumé de ma fin chilienne!

J'ai mis les bonnes dates, alors je vous laisse remonter les pages!

Après la cordillère, direction le pacifique, histoire de me remplir les poumons d'air marin, du Pacifique s'il vous plaît...

Après quelques péripéties en bus qui font le charme des voyages, nous arrivons, quelque peu déçus par la fameuse "Bahia Inglesa"...oui, bon, d'accord, le sable fin est blanc, l'eau turquoise...mais il y a quand même une "petite" station balnéaire, qui a l'air de s'agrandir très vite!!

Un petit bout de port cepandant fort mignon ma foi!

On fait le plein de poisson (pour environ 7 - 8 euros chacun le repas au resto en bord de mer avec boisson...bon d'accord, on est en basse saison...) et moi j'essaie de garder en mémoire le goût unique des avocats chiliens, et des tomates, en plein coeur de l'hiver, aussi bonnes que celles de ma grand-mère dans la drôme de juillet!!

4ème et dernier jour de voyage...ce sera le Pan de Azucar, parc national au bord du Pacifique, toujours dans le désert de l'Atacama!

Là-haut, c'est le mirador, on va essayer d'y monter à vélo, ok?
C'est sec, il fait chaud lorsque le soleil tape, on rencontre des espèces de cactus...sympathiquement originales!
Maël essaye d'apprivoiser la bête...

et moi j'en découvre une autre sorte, en famille...

C'est bon, on l'a fait, on est montés! Crevés, mais quelle vue!! Et des cactus désséchés nous tiennent compagnie!!

Et voici le sauveur du désert, le chilien, qu'on m'avait promis de voir dans les différents parcs que j'avais visité avant...et là, tranquillement, l'air de rien, il est venu tout près de nous, le zorro!

oui, zorro, ça veut dire renard en espagnol!

Pour mieux jouer les touristes, on embarque sur une barque à moteur, pour s'approcher de l'île qui est une réserve naturelle...on a beau être dans une région aride, un courant froid, le courant de Humboldt, remonte jusqu'ici et permet à certains animaux de vivre là sans problème:

Et ouiiiiiiii, ce sont des pingouins!!! J'en ai vu, euh, nananèreuh! A Punta, ils n'étaient pas là, ils ne venaient au chaud de Punta Arenas que pour la naissance des petits, au printemps, mais ici, ils y vivent...ils sont vraiment trop mignons et marrants dans leur façon de marcher!

On a aussi pu voir des loutres de mers, des lions de mer, des pélicans, des espèces de vautour, pas mal d'oiseaux quoi!

Après une nuit relativement paisible, euh...finalement ça fait plus peur qu'autre chose de dormir à la douane, t'as l'impression toute la nuit que des contrebandiers vont arriver d'une minute à l'autre, et si par hasard tu entends un chien, alors là, c'est le ponpon!
Les aventuriers ont des esprits aventuriers dis-donc!

Après avoir fait chauffer le moteur, ouvert le bidon d'essence prêt à exploser avec la différence d'altitude subie la veille, avalé le ptit dej et essayé de faire passer le mal de tête (serait-ce l'altitude?) on se remet en route, direction la laguna verde, 4300 m d'altitude et des broutilles, à côté de la frontière argentine...

Arrivant eu Rio llama (le fleuve lama, ça dit bien son nom!) on rencontre...devinez qui ? Non, pas Arlette, comme Julie, mais...ben oui, un mini-troupeau de guanaco ou vigognes!! Qu'est-ce qu'ils sont mignons! Malgrès les remontrances de Maëlito qui trouve que je prends trop de photos de ces animaux aujourd'hui, il faut garder de la batterie et de la carte mémoire...je les mitraille!

Bon, en tout cas, à 4 000 m et quelques d'altitude, les poumons souffrent! Et bah alors, ils sont où les sportifs??

Heureusement que la grosse camionnette confortable et pollueuse nous monte, jusqu'à...la...Laguna Verde...

Là, on a le souffle coupé, aussi...

Là, c'est le plus haut volcan du monde, le Ojos del Salado, qui culmine à 6 891 m et domine ce lac tellement froid et glacé par endroits qu'il en est bleu-turquoise...

Le froid, ça conserve...!!

Et qu'est-ce qui nous attend, au bord de cette merveille ? Des thermes naturels d'eau chaude (25 - 30 °C)!! Et oui, l'activité volcanique du coin permet de garder un sol chaud même si la température ambiante tourne autour de 0 °C...
Etant donné que des piscines ont été spécialement amménagées, ni une ni deux, plouf dans l'eau, on prend notre première douche du WE...bah les français!

La preuve de la baignade:

Feliz en la cordillera chilena!

Un autre volcan bordant la laguna...

...et haut plateau de la cordillère:

ce seront mes derniers moments dans les Andes, dont je n'aurai connu qu'une infime partie...oh bah mince alors, vafaloir revenir pour faire la suite!!

On est au Chili, pays bien développé d'Amérique Latine, mais cela reste un pays en développement. Nous avons pu nous en rendre compte en passant à Inca de Oro, une ancienne ville riche car située tout près d'une grande mine d'or! Aujourd'hui, cette petite ville perdue au milieu du désert aride de l'atacama n'a pas de réseau pour téléphone portable, et ne capte ni la télévision, ni la radio...le seul téléphone public est celui d'une sorte d'épicerie, qui n'était odnc pas ouverte lorsque nous sommes passés, en pleine soirée...tant pis, on ne réservera pas d'auberge de jeunesse avant d'arriver à Copiapo!!

ça laisse songeur...comment faire passer des informations? Comment le gouvernement peut-il faire passer ses idées, comment communiquer avec la population, et d'où vient la nourriture nécessaire à l'alimentation de la population? C'est un endroit où j'aurais bien passé un peu plus de temps, histoire de connaître les réponses à ces questions!
ça me laisse rêveuse aussi...quel calme, quelle tranquilité, ici, on n'a pas la même réactivité que celle que nous connaissons à l'époque de la surcommunication!!

Le stage est fini, c'est les vacances pour moi, l'université démarre un peu au ralenti pour Maël, et en tant que nouveau étudiant d'échange il se sera perdu en cherchant ses salles de cours...Ok, on part donc pour 5 nuits - 4 jours de voyage dans le sud du désert d'Atacama, région III du Chili, l'Atacama!

Par quoi commencent les voyages? Je vous le donne en mille: le transport!! Et comment voyage-t'on pour pas trop cher en Amérique Latine? roulements de tambour... en bus!!

Toujours aussi confortables, nous voilà partis pour 12h de bus, une bonne nuit quoi! (oui, je sais, ouh les ptits joueurs, ils vont même pas jusqu'à San Pedro de Atacama, 24 heures de bus!!) Ben non, pas le temps...et trop touristique, rajouterons-nous comme fausse excuse!

Samedi matin, arrivée de bonne heure à Copiapo, ville minière d'environ 150 000 habitants, en plein désert d'Atacama...je ne vous raconte pas le boulot pour amener l'eau des nappes souterraines et de la vallée d'à côté pour faire vivre la ville et ses touristes!

Un ptit tour de la ville nous donne l'occasion d'admirer une belle église coloniale en bois, ainsi que la place principale de la ville, typiquement latino avec toute cette verdure...vous avez vu comme je comence à m'y connaître? C'est aussi le moment où je regarde curieusement autour de moi, pour ne pas en perdre une miette, sachant que dans quelques jours je quitte tout ça!! Maël, lui, a le regard du nouvel arrivé, et il s'étonne de choses qui me paraissent maintenant normales! Ben comment ça t'as pas jeté ton PQ usagé dans la poubelle comme tout le monde?

Direction Avis pour location d'une voiture (bouh les pollueurs!!), ouais mais c'est plus pratique, et vraiment nécessaire pour monter dans ce parc dela cordillère!! Ils n'ont plus de petite voiture...ok, on prend la camionette 4x4 pour le même prix! Ouaich les kékés!

C'est parti, on the road, comme dans les films, la piste est toute droite, bien marquée, et de temps on croise un panneau ou un camion...ou bien aussi des mines et des installations de traitement des minerais:

c'est le désert...

On suivra le long du weekend la route internationale 31, seul passage entre le Chili et l'Argentine dans cette région...

Au détour d'un col, nous voici nez à nez avec des ruines d'une ancienne civilisation...

Tiens, celles-là sont roses!

Tiens un peu de végétation, il doit y avoir de l'eau! Et comme l'eau apporte la vie, on croise des vivants!!

On grimpe on grimpe on grimpe, et, enfin, mon premier guanaco (ou serait-ce une vigogne?)!

On grimpe, on grimpe, on grimpe, et on arrive au salar de Maricunga:

Mais pourquoi c'est tout blanc? C'est du sel!! Et oui! Dans ce typa de régions (climat aride, taux d'évaporation élevés, haute altitude) le sol est chargé en minéraux. Lorsque le terrain présente des bassins, des lacs superficiels se créent lors des rares jours de précipitation. Il suffit en suite que les cristaux de sels précipitent lors de l'évaporation de l'eau pour obtenir ceci...

Il est pas beau mon homme? On est dans une zone de la cordillère pleine de volcans, dont le plus haut du monde, le Ojos del Salado qui culmine à 6892 m...

Derrière lui, le Nevado Tres Cruces qui a donné son nom au Parc National, si, vous voyez, là derrière, la montagne à trois bosses!

Allez, même si t'es trop beau, ô salar, on continue notre chemin...

ça roule ma poule!

Arrivée à la laguna Santa Rosa!

Retour dans la pampa, au soleil rasant...

Hey, j'ai oublié de vous dire qu'on avait prévu de dormir dans le ptit refuge à côté de la lagune, mais en fait, lors de notre passage à la douane chilienne juste après le salar de maricunga, les douaniers nous ont déconseillé l'option! C'est l'hiver, la nuit, la température descend autour des -10°C voire -15°C, et le refuge n'est qu'une cabane de bois à travers lequel passe le vent...ok, dac, on dormira donc dans les bureaux des douaniers, après avoir pris un once et discuté avec l'un d'eux autour notamment d'un bon thé/café brûlant!

Allez, bonne nuit et la suite des aventures pour plus tard!

ça y est, le stage est fini!!! Après de petites larmichettes an quittant Tamara, Sergio et surtout Cecilia, ma compagnon de travail, ma responsable, je rejoins Maël pour enfin pouvoir profiter de son arrivée ici à Santiago!

Pour fêter ça...asado chez Maud!! Youpi! Et oui, le premier barbecue que goûte un insalien en arrivant au Chili est dans la maison de Paulo! Après Maud, Kévin, Albane et moi, c'est au tour de Maël!

La joyeuse équipe:

ça y est! après encore 3h d'attente lundi matin, l'avion d'air comet en provenance de Madrid daigne enfin atterir!! Il a juste fait une petite pause au Brésil histoire de relancer les moteurs en presque une heure...très rassurant tout ça!

Enfin, les retrouvailles! Pour fêter ça, rien de mieux que restos et ballades nocturnes dans Santiago, quand j'arrive à m'échapper du boulot! Parce que je ne finis mon stage que jeudi...

plaza de armas, devant la cathédrale...

au resto, je lui fais goûter pisco et pebre...ouh, ça va me manquer!

Vite, goûter la bière de Valdivia adoucie par le miel des abeilles du sud chilien avant de partir...

Maël devait me rejoindre samedi matin à mon retour vendredi soir de Punta Arenas...mais grâce à Air Comet, cette compagnie d'avion pas chère, nous avons pu attendre 2 jours de plus avant de nous retrouver... Surbooking oblige!

L'asado organisé par mon colloc chilien Mathias s'est donc fait sans Maël! Très agréable tout de même, beau temps, bonne température, bonne viande, bonne ambiance...le parc intercommunal fait payer son entrée, mais on y est bien!!

Les gars se mettent au berbec...

mmmh, des choripan (sorte de chorizo moins fort se mangeant dans du pain) et de la viande paraguéyenne!

Pour parfaire le tout, le soleil couchant sur la cordillère était de la partie...de quoi rendre bien nostalgique une petite charlotte attendant son amoureux...

Avec le ton, c'est toujours très drôle...avec les gestes, je vous raconte pas!

Matias et sa copine, Maud et Paolo...que de beaux ptits couples!

Enfin, la soirée s'est bien terminée à l'appart, une de mes dernières à Santiago!!! meeeeeeeeuuuuuuuh...

Mardi matin, le fondateur de BIONERSIS, la boîte dans laquelle je bosse, me demande si ça m'intéresse d'aller avec lui dans notre décharge de Punta Arenas, la décharge la plus australe du monde! Je n'y réfléchis pas à deux fois, je dis oui!! L'heure du départ n'est pas encore connue, ce sera soit demain matin soit demain soir...je sais donc mardi soir 19h que le lendemain matin à 7h du mat le taxi passe me prendre en bas de chez moi!! Ok, pas de soucis, c'est ça qu'on dit!!

ça me laisse la soirée pour profiter de Caro, arrivée lundi matin à Santiago et qui va passer un an à Valparaiso! elle est pas mignonne devant le lama? Aaaaaaah, son premier lama!!
Bref, il faut organiser nos départs, pour qu'elle puisse dormir un peu cette petite, et que je retrouve quand même es clés en arrivant!
Je l'abandone donc vite, au profit de mon boulot, cette jeune française à l'espagnol incertain et la chevelure dorée qui fait tourner les têtes...heureusement que la grande familia va l'accueillir au bus à Valparaiso!

Premier avion donc à destination de Puerto Montt, pour aller voir comment avance le plan de fermeture d'une décharge dont on devrait récupérer le biogaz...rencontres donc avec l'ancienne responsable de la partie "aseo" de la municipalité de Puerto Montt, en gros c'est la partie hygiène, son patron, les fonctionnaires qui doivent rédiger le plan de fermeture de la décharge. Je ne me sens pas très utile, mais j'ouvre grand mes oreilles, et je découvre le côté "politique" de la chose...demander à ce que les règles soient respectées, mais tout en acceptant les retard, faire des concessions pour accélerer les procédures, faire des sourires et manger au resto avec un vieux tout mou qui a la bouche odorante et postillonante...hum!
Puerto Montt, c'est une ville de 153 000 habitants environ, capitale de la région des lacs (Xème région)...ça fait du bien de voir de la verdure de partout et la ville me plaît, avec ses maisons de bois peint! Petite halte, entre pluie et soleil, sympathique!
Nous avons une heure de libre devant nous avant notre prochain rendez-vous...et allons faire les boutiques avec mon patron, Bertrand! Marrant! Je ne le connais pas bien, car il est souvent en voyage, et je suis toujours un peu intimidée devant lui, j'aimerais pouvoir faire mes preuves, alors de me retrouver à faire les magasins avec lui, qui se cherche un chapeau de pluie...c'est spécial!

Notre avion suivant pour Punta Arena est à 22h, longue attente donc à l'aéroport, heureusement qu'on a les ordis pour bosser!

Arrivée à 1h du mat à l'hotel, j'ai du mal à en croire mes yeux! Ici, il fait toute l'année frois (entre -10 et 15 °C grand max), les maisons sont donc chauffées! L'hotel est luxueux pour l'étudiante que je suis, la chambre grande et confortable, et le lit...on aurait pu y dormir à 5 facilement!!! Je profite du chauffage, internet et calme avec plaisir! Je ne vous raconte pas quand même le buffet du ptit déj...
Le lendemain matin, à mio de bosser, direction la décharge! Brrr, on est vraiment en hiver! Il paraît que j'ai de la chance, il n'y a pas de vent!

Allez, quelques photos du bout du monde!! Cette fois c'est vrai, hein, avec un aéroport dont environ 6 avions partent chaque jour, on le sent plus!

Les mouettes chiliennes, attirées par les arrivées de carcasse de centolla (araignée de mer d'ici, mmh c'est bon, j'ai goûté!)!!

On notera que les arbres sont penchés, à cause du vent qui d'habitude souffle dur!

Nous nous dirigeons ensuite vers la mairie de Punta Arena où nous avons rendez-vous avec le maire, Don Juan, un homme très dynamique etsuper sympa d'une soixantaine d'année, et il m'offre un livre sur le cimetière de la ville en cadeau de bienvenue! En arrivant à la mairie, surprise! Une petite dizaine de journalistes, cameramen, photographes, etc. sont là pour nous! Ils nous attendent! Et oui, le maire local a parlé de produire de l'électricité à partir du biogaz qu'on récupère dans la décharge, c'est un des axes de sa campagne électorale pour les prochaines élections...de début 2009! Mais ce n'est pas si simple que ça, la décharge est éloignée des lignes d'électricité, des réseaux de chaleurs...on va en discuter en réunion, en attendant, il faut faire comprendre aux citoyens que techniquement, rien n'est encore sûr!
Punta Arenas à 9h du matin:

Et oui, on est vraiment au Sud de l'hémisphère Sud...et en hiver, à 9h le jour n'est pas encore tout à fait levé, et à 17h30 il fait nuit noire...contre 7h30 et 18h30 environ à Santiago en ce moment!

Le jour levé, on m'emmène prendre des photos d'un mirador de la ville, avant de repartir à l'aéroport:

J'aime cette région, osn froid, ses maisons aux toits colorés, ses habitants chaleureux et souriants, son chocolat d'origine croate, ses poissons et araignée de mer, sa nature sauvage et si belle, sa faune super riche...je n'ai vu qu'un musée, mais il m'a encore plus alléché les babines qu'avant que je vienne! Je veux vivre ici un jour! C'est peut-être trop loind de vous...mais c'est aussi ce qui fait son charme!!

Triste de quitter cet endroit merveilleux dont j'ai encore presque tout à découvrir, j'ai été un peu réconfortée par la vue que j'ai pu admirer de l'avion...super temps, siège "fenêtre"...je me suis presque fait un torticolis...

Je suis toute heureuse au début de voir les montagnes au loin, mais je ne sais pas ce qui m'attend!